Il n’y a que les enfants

Il n’y a que les enfants
Pour aimer jouer aux grands
Les grands eux ont oublié
Les grands ont perdu les clefs
Des cabanes imaginaires
Où le ciel rejoint la terre
Lézardes envahies de lierre
Sombres murs dépositaires
De prénoms entrelacés
Qui retiennent les baisers
Ombres emmurées dans l’enfance
Hauts lieux de reconnaissance
Dans ces pierres abandonnées
Aux promesses murmurées
Les cœurs gravés aux couteaux
Ne voient plus que les moineaux.
Il n’y a que les enfants
Pour aimer jouer aux grands

3 réflexions sur “Il n’y a que les enfants

Laisser un commentaire