Éclat d’un ciel mouillé.
Éclat d’un ciel mouillé
Humide transparence
Du glacis azuré
La glisse d’une danse
Dont la mer est la piste.
Je suis le sable, tu es la mer.
Je suis le sable
Tu es la mer
Et je retiens
Quand je te perds
Dedans mon sein
Un peu des sels
Et des mystères
Doux et amers
Ceux des amours
Inoubliables
Et éphémères.
Sur L’Amour (avec un grand A)
Aimer, c’est vouloir tenir en ses bras, par un petit miracle de la nature, une brassée de fleurs de toutes saisons.
Notre histoire est inscrite dans la mémoire du temps.
Notre histoire est inscrite dans la mémoire du temps, ciel et terre confondus, mort et vie aussi. L’espace-temps devenu, de ce fait, passeur de mémoire. Je ne sais plus, dans cet échange, lequel est venu à l’autre. Est-ce moi qui suis montée à lui, ou bien lui qui a joué avec la lumière jusqu’à combler par une symphonie de couleurs l’immensité d’un ciel qui m’était devenu obscur? Peut-être les deux, dans une similitude, une de ces synchronicités dont seules les âmes libérées sont friandes.
Ne te découvre pas d’un fil.
Ne te découvre pas d’un fil
Les souvenirs de ton enfance
Ont la fraîcheur d’un mois d’avril
Aucune nostalgie puérile
Mais le soutien d’une guidance
Garde à la joie son immanence
Pour traverser cœur plus léger
Autres saisons que tes étés.
Les souvenirs…
Les souvenirs…
Ces excursions
Dans le passé
Sans
Les
Bagages.
Indicibles secrets.
Indicibles secrets.
Des âmes qui s’unissent
Des mains qui se choisissent
La sagesse sauvage
Des paradis perdus
Laisse un goût de voyages
Ceux d’amours non vécus
D’indicibles secrets
Laissés sur une page
Lieu d’une ivresse sage
De vœux non prononcés
Par une âme à jamais
Traversée de regrets
Musicales lueurs
D’une aube qui se meurt.
Le vieil if.
Et le vieil if tel le gardien
Du cimetière
Devant l’église seul témoin
Du silence des âmes
Et des pierres.
La mer a effacé ton nom.
La mer a effacé ton nom,
Mais avant elle l’a caressé
Mais sur lui elle a déposé
Et son écume et sa chanson.