Je vous ressens si bien se peut-il que mes sens
De votre âme aient volé toute la quintessence ?
Le rêve inachevé porte en lui l’infini
Et vous êtes le soir et l’aube de ma vie
Ainsi en ce moment vous seriez près de moi
Que le ciel ne pourrait me donner plus de joie
Je rêve de matins tout frissonnants de fièvre
Sertis de fous baisers dont vous seriez l’orfèvre
On ne peut négocier au ciel l’inexprimable
L’indicible se mire aux vasques bleues des âmes
Aux ailes des moulins précieux est le vent
Tel le rêve à la vie son souffle tout autant
Comme une vague pleine attendue sur la grève
Comme la fleur saisie par la poussée de sève
Je vous ressens si bien se peut-il que mes sens
De votre âme aient volé toute la quintessence ?