« Que d’hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller. »
Friedrich Nietzsche
Tantôt lumineuse, tantôt crépusculaire, l’âme humaine baigne dans un clair-obscur mystérieux et tout en relief.
Nous sommes ainsi faits, avec autant d’ombre que de lumière et notre vie n’échappe pas à ces passages de l’une à l’autre. Mais l’important, au final, n’est-il pas de garder plus de lumière que d’ombre afin qu’elle nous guide quand nos nuits seront recouvertes de silence.
Serpentine est la lumière qui court dans le vert feuillage. Le rayonnement diffus et doux glisse sur le limbe de la feuille.
L’astre solaire dispense ses bontés sans calculs.
– Je vais capter le maximum d’énergie lumineuse pour grandir dit la feuille à l’homme qui passe. Et de remercier l’astre solaire pour ses bontés…
– Oh ! du soleil… je ne m’en soucie que pour le rayonnement qu’il offre à mon visage répond l’humain, lunettes de soleil relevées sur le haut du front et sourire gagnant sur les lèvres. Et de passer son chemin…
Ne ferme pas les yeux si tu crains qu’ils ne puissent se rouvrir sans avoir à cligner les paupières.
Sommes-nous si différents des plantes et des autres espèces que nous perdrions ainsi le respect, le sens de notre devoir envers la nature et les animaux ? Ce que nous leur faisons nous le faisons à nous-mêmes.
Tout nous a été donné, non pas pour devenir des biens propres à nous enrichir mais pour faire croître la vie à l’intérieur de nos vies.