
Écrire !
Pour oublier ses peurs
Et les ombres qui s’éternisent
Pour sur la marelle des mots
Gagner son soleil
*********
Un livre c’est un peu comme un enfant : on le rêve, on le conçoit, on le porte, on le met au monde, on le couve un peu et puis … on le laisse vivre sa vie.
Les librairies sont remplies de livres orphelins, nés de parents inconnus, qui attendent d’être adoptés.
On peut toujours coucher ses pensées sur papier cela ne les fera pas dormir pour autant.
Quand il n’y a pas de mots il reste la poésie et la musique les deux échappées belles au silence
On écrit quand on n’a plus assez de temps devant soi pour se taire, encore moins pour être deviné.
L’écriture est feu, la poésie est braise.
L’écriture, un traumatisme pour la pensée, la déchirure d’une mise au monde.
L’écrivain est chef d’orchestre lorsqu’ il dirige harmonieusement la petite musique de l’écriture.
Les mots inexprimés me semblent comparables à la charge d’un orage, une pluie aux pleurs fous.
Les livres qui sentent bons fleurent la poésie.
Tout est écrit ou rien n’est écrit entre les deux il y a un livre qui se pense.
Écrire juste pour retirer du silence au silence.
L’écriture n’est pas un but mais l’effet d’une cause qui dépasse notre entendement.
Écrire c’est tracer des ponts entre les solitudes.
Écrire c’est se réinventer.
Écrire ne me rapproche pas de toi, écrire ne m’éloigne pas de toi ; l’écriture n’est pas une distance.