Jamais nous ne saurons
La joie des grands espaces
Où l’indicible embrasse
De l’amour tous les chants.
Et ces prairies soleil
Ouvertes sur le ciel
Que jardinent au réveil
Des lèvres emmiellées
De candeur et de fièvre
Jamais nous ne saurons.
Jamais nous ne saurons
Ces rendez-vous secrets
Après le déjeuner
Ces échappées sauvages
Ces fabuleux voyages
Au goût d’éternité.
Jamais nous ne saurons
Qu’au détour du chemin
Un malicieux crachin
Aux cabanes retient
Les amoureux transis
De désir et de pluie.