Quand on a dit ça… 🌿

Pourquoi aujourd’hui serait différent d’hier ?
Alors demain ?
Une vie n’y suffirait pas.
Accepter ! Voilà l’utile, le non destructeur. L’envol du rêve vers le réel, car il ne sert à rien de vouloir transformer ce qui est écrit à l’avance.

Poète de l’ombre, mal armé pour ce monde.
Te suffit-il d’écrivailler pour toi-même chaque jour pour combler tes manques ?
Avec quel étrange hôte bavardes-tu dans ce silence ?

Une écriture en clair-obscur.
Un peu ombre, un peu lumière.
Sortie d’un tiroir à secrets, à mystères.
Plus musique que mots, plus tableau que photo.
Libre comme le vent, l’oiseau, la mer.
Reliant les êtres et les mondes.
Le fini avec l’infini, le ciel avec la terre.


Quand on a dit ça…

Rares sont les éditeurs qui éditent de la poésie à compte d’éditeur.
À moins qu’un nom connu enjambe toutes les difficultés, fasse tomber toutes les barrières, gravisse allègrement les marches du podium, de la promesse des ventes à venir et de la tête des gondoles des librairies.

Loi du marché oblige.

Aussi ce sont le plus souvent les plus petites maisons d’éditions qui promeuvent la poésie.

Croyez-bien, devoir faire la promotion pour lancer son recueil de poésies est très pénible.

Je préférerais de loin être publiée à compte d’éditeur.
Et me consacrer à l’écriture.
Publiée ou pas je continuerai d’écrire.
Je ne dis pas comme Sagan que je ne sais faire que ça, je dis que grâce à l’écriture j’apprends à mieux me connaître, mieux m’aimer, peut-être…

Lancer une souscription n’est pas une partie de plaisir.
Faut-il toujours se battre ?
Je ne baisse pas les bras, mais les éoliennes ayant remplacé les moulins à vent, je ne me battrai ni avec les uns ni les autres.
J’ai beaucoup partagé ma poésie.
Ici, sur Twitter, Facebook, et sur d’autres sites moins connus à mes débuts.
L’échange est important pour qui écrit. C’est peut-être le plus important.
Je l’ai fait avec plaisir.
Comme on partage une photo qu’on aime, un joli paysage, un tableau qui émeut.
Rien de plus.
J’ai appris de ce partage et j’ai reçu en donnant.
Éditer sa poésie quand on est inconnu ne rapporte pas d’argent. Ce n’est pas le but. Les poètes n’ont jamais roulé sur l’or.
Je n’aurai pas l’amertume du découragement. Mes lassitudes ont d’autres sources.
Mes abris n’ont ni portes ni fenêtres fermées sur le monde.
Tout reste ouvert.

https://leslivresduchameau.com/index.php/2024/06/05/un-battement-dans-le-bleu-2024/

https://www.helloasso.com/associations/galerie-175-editions-du-chameau/collectes/battement-bleu