
C’est là que tout a commencé…
On n’imagine pas de quoi sont faits nos radeaux de survie.
On aimerait que l’embarcation soit et solide et légère. Choisir des bois flottants qui n’ont pas vocation à durer, mais juste résister le temps du passage d’une rive à l’autre, ou jusqu’à ce gué où la rivière moins profonde semble se verdir.
L’écriture est un autre radeau. Celui-ci est fait de papier, de signes, d’encre noire que les phrases finissent par déliter.
L’écriture ne comble rien, elle n’est qu’un support, un passeur.
La résilience de la nuit c’est son aube.
Une transition nourrie de nuit en recherche de jour.
Sans rien vouloir effacer, assécher, il faut beaucoup d’aubes : ses lavis d’aquarelles, ses nuances déposées sur l’humide des larmes, pour juste se laisser approcher, émouvoir. Tel un effleurement à la soie sur la blessure, et de cette caresse faire un début de joie.
Bonjour Josette,
Je ne réponds pas à tous vos poèmes.
Tous pourtant méritent attention…
Mais uniquement à ceux qui me touchent de deux manières,
Soit par les émotions,
Soit par l’érudition, le bon sens, la création, l’intelligence…
Donc je monte avec vous sur la passerelle et je vous serre fort dans mes bras pour ne pas que vous tombiez…
Eric
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