
Retenu le parfum des fleurs
Attend pour exhaler son heure
Nous ne faisons qu’aller, venir
En nous l’infini qui respire.
Notre âme sait déjà son chant
Elle est le fleuve et l’océan
Rien ne sert vouloir retenir
En nous l’infini qui respire.
La sève qui monte et descend
Dans l’homme se contient l’enfant
Aucune ride à venir
En nous l’infini qui respire.
Quand l’auto-guérison du cœur
Changera le chardon en fleur
Notre genèse en avenir
En nous l’infini qui respire