
Le noir oiseau a frappé le carreau
Quand le ciel a pénétré la chambre
Blanche est devenue la voix
Ne tardez pas à venir !
Le silence a empli tout l’espace
La peau a perdu souvenance
De ce que fut le feu
Ne tardez pas à venir !
Il flotte déjà une absence
Le présent s’efface dans l’après
Le regard au jour s’est voilé
Ne tardez pas à venir !
Le ciel maintenant est si bas
Que la main cherche à le saisir
Mais ne remonte que le drap
Ne tardez pas à venir !