
Et ne savez-vous pas qu’il est des hyménées Que font sans nous au ciel les belles destinées ?
Corneille
J’ai aimé ce murmure
celui de la feuille au vent
son tremblement
à l’appel du vaste
et la séparation
inévitable
programmée
qui pulse
au dôme du cœur
son retour impossible
laissant là sa connivence
substance
détachée
de son objet
à jamais
toute contenue
dans l’unique
extatique
instant
chuchotis
tendre
à mon oreille
hymne de vie
que cette
hyménée
dans son dernier
voyage.