Un voyage, sans déplacement dans l’espace, à portée de main ; l’imaginaire dans tous ses états. Sans limites, combinaisons improbables et aléatoires d’événements, union d’objets familiers à de nouvelles images aux couleurs inconnues.
Elle écrit…
Sa main suit le crayon ou le crayon suit la main ; ce qui dépend de l’inconscient n’est pas toujours probant, encore moins élucidé : des arabesques et des signes se dessinent…
Échappée de l’esprit, transport. La frontière de l’inconnu franchie, la route est encore longue pour survoler puis saisir l’insaisissable.
La surprise arrive pourtant par le mot imprévu, elle le nomme l’inattendu. C’est celui qui peut changer la donne, faire bifurquer le texte, lui donner de l’épaisseur, de la tenue, parfois de la gravité, ou au contraire une légèreté pareille à la forme bizarre d’un cirrus blanc qui a pris pour quelques secondes les traits d’un visage aimé.
Regain d’espoir. Naissance de l’écho. L’écriture se meut, s’éveille. Lueur. L’idée s’invite, dissipation des ombres.
Des mots à tout faire. Comme à faire entrer la lumière, combler des vides. Ils ont bon dos, glissent sur nos défaillances, nos manquements. Hors sujet.
Une mise au monde difficile. L’intranquillité nous percute, l’invisible y travaille. Ou est-ce cet autre qui nous habite lorsque nous écrivons ?
Mystère de l’écriture…
« Des mots à tout faire. Comme à faire entrer la lumière, combler des vides. Ils ont bon dos, glissent sur nos défaillances, nos manquements. «
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