La voix du poète
au crépuscule d’un monde
la lueur perdue
La vie devant soi
nous ne faisons que courir
pour la rattraper
Oh ! Mélancolie
bleui l’automne recouvre
le ciel des saisons
Tout au long du jour
dispenser un peu du bleu
volé à la nuit
Le monde a perdu
la confiance si chère
à ses indignés
Regard spirituel
le plus beau ciel qu’il y a
c’est celui qui s’ouvre
Le calme des cimes
face au brouhaha d’un monde
instruit par les hommes
S’ils fabulent un peu
les mots ne mentent jamais
sont plus grands que nous
L’éternité coule
dans le silence des hommes
vers l’inachevé
Puisqu’il faut silence
retenons de nos paroles
jusqu’à leur écho
Vivons notre automne
équinoxe flamboyant
entre jour et nuit
Il faut composer
le destin trace un chemin
avec le hasard
De combien de lunes
brunies dans sa chevelure
le vieil if témoin