J’ai dû froisser souvent ta belle intelligence
Pardonne à ta maman ce délire de souffrance
Quand le cœur est blessé le cerveau ne répond
Pas toujours en trouvant les mots de la raison.
J’ai si souvent perdu de ces instants précieux
Quand le compte à rebours je lisais dans tes yeux
Alors j’anticipais le terrible avenir
Faisais fuir le présent en présumant le pire.
Accepter ? Impossible ! Se remettre en questions ?
Admettre de compter sur mes doigts tes saisons
Je suis restée maman jusqu’au bout jusqu’au pire
Et ma peur recouvrait tes grands éclats de rire.
Vivre l’instant présent je n’ai pas su le faire
Si le temps permettait un retour en arrière
Je ferais de ta vie une orgie de lumière
De tes derniers instants une paix printanière.
Dépasserais mes peurs et mettrais du bonheur
Dans mes yeux, dans mon cœur, pour que jamais la peur
N’attriste tes derniers printemps sur cette terre
Et que la joie te garde du frimas de l’hiver.
Silence….
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