Est-ce pour nous dire combien nous sommes périssables que nous allons de métamorphose en métamorphose, sans pouvoir rien retenir de ce que nous perdons en chemin ?
Ne sommes-nous pas les redevables de ce passé qui nous absorbe, ce présent qui nous traverse, et de ce futur qui nous presse et nous aspire ? Nous nous appartenons si peu.
Qui d’autre que la vie pour nous pousser à accomplir cette croissance en nous-même, dont nous ne pouvons nous affranchir, qui nous échappe et nous maintient.
A chaque poussée de sève nous tentons de saisir l’impérissable, tout en sachant la chose impossible. Il fallait des œillères à la peur pour dans cette croissance maintenir et la dormance et l’éclosion de l’être.
Est-ce cela vivre… Épeler le mot vie syllabe après syllabe, quand nous savons qu’il contient déjà en lui celui de l’adieu ?
Bonjour Josette,
Est-ce que vous êtes loin aujourd’hui de la petite fille que vous étiez?
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Bonjour Barbara. Non, je crois au contraire que je n’ai jamais été aussi proche. Et vous ? Bonne soirée. Amitiés.
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Oui, comme vous, je me sens de plus en plus proche de l’enfant que j’étais. C’est extrêmement troublant. Je l’avais mise entre parenthèse longtemps…
A vous aussi Josette…
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C’est vrai que nous connaissons tous l’issue finale de la vie. N’oublions pas le chemin quotidien que nous empruntons.
🙂
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Merci pour votre commentaire.
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Magnifique poème ainsi que la photo!
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Merci !
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