Le monde aussi
Cille du regard
Toujours ce mouvement
Accepter que tout change
Que se meuvent en absence
Les rires des enfants
Quand bien même le temps
Fatigué du voyage
Ne s’étonnerait plus
Du poids qu’il donne aux ans
Ni des jours et des nuits
Où court toute vie
Quand bien même le temps
Enroulé sur lui-même
Que d’avoir trop tourné
S’arrêterait de couler
Il resterait l’empreinte
Au creuset de mes veines
De ce point d’infini
Qui lui jamais ne tremble.