Septembre avant son heure imprègne toute chose
Août n’échappe pas à la métamorphose
Un vélo oublié dans la brume à venir
Et ces jours décomptés où plane ton sourire.
Il faudrait substituer son substrat à l’été
Pour d’un instant précieux faire une éternité
Capturer en chemin les essences sauvages
Que libèrent les dunes après la pluie d’orage.
Pouvoir en respirer quand l’humeur est morose
Le parfum distillé des embruns et des roses
Le mariage sauvage d’une fleur au salé
Et toutes les mémoires des chaleurs de l’été.
Car si rien ne se perd dans les couloirs du temps
C’est dans ton souvenir que je forge un présent.
Tu vois Josette, dans ce poème ci il y a une force retrouvée, qui agit.
J’aimeAimé par 3 personnes
Merci Anna.
J’aimeJ’aime