Laissez la nuit noire au poète
Il n’est pas de meilleur écrin
Le noir retient tous les parfums
L’illimité aux lèvres muettes.
Combien de ciels à la fenêtre
Ont défilé devant ses yeux
Dans une soif à mieux connaître
Où s’enfante le merveilleux.
Le ciel est une mer étrange
Fait de récifs à têtes d’anges
Ici flottent aux soirs des lointains
Des ombres au fabuleux destin.