Il a posé sa joue sur sa joue endormie
Elle n’a pas ressenti la fraîcheur de la nuit
Juste un tressaillement au contact du soupir
Qui courait sur les lèvres empreintes de désir.
Il faut par la pensée exercer ses pouvoirs
Jouer d’éternité la valse des miroirs
Les nuits de pleine lune à l’amour sont propices
Qui parfument en secret les roses et les lys.
Ces retrouvailles hors temps sous la course du vent
Passent tous les obstacles et les atermoiements
Cette fois c’est bien lui venu la visiter
C’est son ami le vent qui le lui a confié.
Il a posé sa joue sur sa joue endormie
Elle n’a pas ressenti la fraîcheur de la nuit.