» Chacun recèle en lui une forêt vierge, une étendue de neige où nul oiseau n’a laissé son empreinte. »
Virginia Woolf
C’est un lieu inhabité, un refuge intemporel. On y entre le cœur débarrassé de ses vieux oripeaux. Ne reste que le blanc et ce silence ouaté des espaces infinis encore vierges du pas de l’homme.
Le blanc recouvre tout dans une joie première, naïve, et pure. La neige tourbillonne sur les ans, efface les traces embourbées d’un temps assassin.
Danse du blanc, voltige de la poudreuse, effervescence de l’air. Le ciel n’est jamais loin, la neige en a pris un peu de son bleu.
L’esprit est cinéaste, le cœur est photographe.
Le neige retient l’enfance.
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Bonnets et cagoules
La neige retient l’enfance
Flocons sur le cœur