Aux cœurs bien à l’abri nul danger à la ronde
La foule est un bon choix pour se cacher du monde
Si les gens les bousculent, ils se rapprochent encore
Et de leurs mains qui brûlent ils assoiffent leur corps.
Pas besoin d’océan, le bleu baigne leurs yeux
L’infini est dedans puisqu’ils sont amoureux
Que de bruit tout autour , elle n’entend que sa voix
Et même ses silences ont un écho de joie.
Elle allonge son pas pour rester dans le sien
Marcher en harmonie tout au long du chemin
À l’époque où amour était au féminin
Il l’aurait devinée quand elle prit sa main.
Une mélancolie, un pincement de lyre
Un conte délaissé qui ne peut donc finir
Les signes se font-ils cygnes pour se choisir
Les âmes corps humains pour s’aimer et s’unir ?