« La vie se passe en absence, on est toujours entre le souvenir, le regret et l’espérance. »
Marie du Deffand
L’absence est mère du manque
Le manque est père de l’ennui.
Décider de l’être sans l’avoir. Flouter son ennui. Pelletées de mots sur le désœuvrement d’un temps au présent englouti. Le désœuvrement appelle l’œuvre. L’éblouissement perdure une fois les paupières baissées quand ricoche la lumière sur la joie.
L’ennui n’existe qu’en comparaison d’un passé embelli par l’aura du temps, d’un futur extrapolé par l’imagination, mais manque et absence absorbent jusqu’à leur propre finitude.