Le temps s’écoulera sans le poids des années
Et toutes les saisons auront un goût d’été
Je lirai votre prose et vous direz mes vers
Nous vivrons au pays de Beuve et de Flaubert.
La joie, sève du cœur, coulera dans nos veines
Nos corps seront plus forts, nos têtes plus sereines
De nouvelles douceurs inconnues à nos lèvres
Un miel aux mille fleurs pour apaiser nos fièvres.
À nos jardins secrets aux communes fragrances
Ces parfums émanés de mêmes espérances
À nos demains rêvés, nos aujourd’huis vécus
Paradis retrouvés d’une enfance perdue.
Nos pas soulèveront autres réminiscences
Ces impressions vécues qui fleurent à la conscience
Les gens diront de nous devant cette harmonie
– Ces âmes ont dû s’aimer, ailleurs, dans d’autres vies !
Et elles s aimeront sans nul doute ailleurs, dans une autre vie…
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