Ma joie s’émancipait jusqu’à se déplacer
De mon imaginaire en pays étranger
Je suppliais la joie…voulais la retenir !
En tournant les talons elle éclata de rire.
La joie qui aspirait à voir autre horizon
Quitta sans préavis mon cœur et ma maison
Dans un feu d’artifice allant vers d’autres âmes
Me laissant dépourvue sans l’aura de sa flamme.
Je cherchais le bonheur à défaut de la joie
Fausse route m’a dit une petite voix
Sans la joie le bonheur ne peut être parfait
Ces deux -là vont ensemble intimement liés.
Le plaisir m’a dit: viens! je vais te consoler
Je ne trahirai pas le nom qu’on m’a donné
Je suis un substitut, un plagiat, un vautour
Tu oublieras la joie, sa promesse d’amour.
La morale de l’histoire:
Pas de cage à l’oiseau, son vol est sa beauté
Sa raison d’exister tient dans sa liberté
Pas de joie qui ne soit libre d’aller, venir
Sans la perdre on ne peut tenter la retenir.